Les caractéristiques du nouveau DPE

Augmentation du temps de réalisation du DPE

Au vu des nouvelles réglementations concernant le DPE, le temps de réalisation de celui-ci augmente à partir du 1^er juillet. Ce changement est expliqué par des temps de traitements plus longs. Le DPE devient plus technique et plus précis, les diagnostiqueurs passeront donc plus de temps sur l'étude des caractéristiques des logements. Parallèlement, son prix va augmenter (entre 100 et 250 euros) selon la taille et les caractéristiques des biens.

Plusieurs explications :

• La disparition de la méthode sur factures, laissant place à la méthode 3CL. Cette méthode prend en compte les caractéristiques physiques du logement, les différents équipements comme le type de chauffage et les fenêtres ; mais aussi la qualité de la climatisation et de l'isolation du bien. L'éclairage et la ventilation sont également pris en compte lors de la détermination de la classe énergétique du bâti.
• L’effet d’opposabilité entraîne le risque d’une judiciarisation croissante. Autrement dit, le futur acquéreur peut engager la responsabilité du vendeur / bailleur si un bien jugé classe E est en fait une passoire thermique.
• Un temps de rodage pour apprivoiser ce nouveau DPE. L’opérateur sera plus sollicité car le nouveau DPE suscite bien des questions. Le diagnostiqueur devra donc redoubler de vigilance dans les informations qu’il saisit.
• Les valeurs des étiquettes énergétiques ont été modifiées. Le classement va toujours de A à G mais les seuils de consommation d'énergie et de quantité des émissions de gaz à effet de serre ont été revus.

Pour en savoir plus sur le DPE, consultez notre page dédiée : www.dekra-diagnostic.fr

Les acheteurs de plus en plus attentifs au DPE

Les points clés de l'étude réalisée par OpinionWay pour le compte de SeLoger (février 2021) :

• 87 % des acheteurs attachent de l'importance aux performances énergétiques de leur futur logement. 8/10 porteurs d'un projet d'achat immobilier ne manqueront pas de considérer les scores DPE d'un bien avant de le visiter.
• Si un logement est mal noté au DPE, 23 % des futurs acheteurs sondés reconsidéreraient l'opportunité de leur projet d'acquisition.
• La mentalité des français change même si 35 % des français demeurent encore septiques.